LE SECTEUR PRIVÉ, «HÉROS» DE LA CONFÉDÉRATION DE L’ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé ce samedi 19 octobre 2024 une rencontre des ministres en charge de l’Industrie et du Commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Aux côtés du chef du gouvernement se trouvaient Moussa Alhassane Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, Seydou Asman, ministre du Commerce du Niger, ainsi que Serge Gnaniodem Poda, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et de la Transformation informelle du Burkina Faso.
La rencontre vise à contribuer à la création d’un cadre de concertation et de coordination des actions du secteur privé au sein de l’AES dans le but exclusif de renforcer l’économie régionale. Parmi les objectifs spécifiques figurent la facilitation de la création de la Fédération des organisations patronales de l’AES.
La Confédération des États du Sahel, riche de sa diversité locale, embrasse une vision partagée et une réalité commune. Le Premier ministre a rappelé qu’il sera nécessaire de bâtir et de conjuguer les forces internes pour stimuler la croissance durable du niveau de vie des populations. Cela devra se faire en tenant compte des opportunités locales et des besoins exprimés par celles-ci conformément à la vision stratégique des fondateurs de l’AES.
Cette démarche nécessitera de nouvelles perspectives, de nouvelles pratiques ainsi que des mécanismes innovants d’échanges, de travail et de solidarité. Pour le Premier ministre, il est donc souhaitable que cette première rencontre offre l’opportunité aux acteurs du secteur privé des pays membres de la Confédération d’échanger et d’identifier des pistes de solutions dans leurs divers domaines d’activité. La rencontre représente également l’occasion de renforcer les relations de coopération afin d’accroître la part de marché de la Confédération et de développer les échanges commerciaux.
Des réformes structurelles sont nécessaires pour relever ces défis. Elles devront inclure l’amélioration de la réglementation institutionnelle et fiscale, le renforcement de la formation technique des acteurs, l’amélioration de la qualité des services fournis et le soutien aux entreprises dans la structuration de leurs besoins financiers.
CCRP/Primature du Mali
