CAMPAGNE DIGITALE POUR LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE : LE BURKINA FASO EN LUTTE CONTRE LES DÉCÈS LIÉS AUX AVORTEMENTS CLANDESTINS

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DU 27 SEPTEMBRE AU 4 OCTOBRE, LE PROJET SAUVER LA VIE (PSLV) A MENÉ UNE CAMPAGNE DIGITALE SUR LES DROITS EN SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE (DSSR).

UNE CAMPAGNE POUR SENSIBILISER LA JEUNESSE

La campagne digitale du Projet Sauver la Vie (PSLV) s’est déployée sur les plateformes sociales afin de sensibiliser la population burkinabè, et en particulier les jeunes, sur leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR). À travers la diffusion de quatre visuels, deux capsules vidéos et trois récits de vie poignants, la campagne avait pour ambition de remédier à la méconnaissance de ces droits, qui est souvent à l’origine de drames sanitaires.

L’un des objectifs majeurs de cette initiative était de lutter contre les avortements clandestins, lesquels entraînent des décès tragiques. L’État burkinabè a ainsi légalisé l’avortement dans certaines circonstances pour protéger la vie et la santé des femmes.

DES HISTOIRES DE VIE QUI TOUCHENT

Les récits de vie partagés au cours de cette campagne ont illustré les dangers liés aux pratiques clandestines. Le cas poignant d’une femme décédée après un avortement illégal a particulièrement marqué les esprits. Dans ce témoignage, un homme confesse avoir poussé sa maîtresse à avorter de manière clandestine pour sauver son mariage, une décision qu’il regrette profondément après le décès tragique de cette dernière.

Ce drame met en lumière l’urgence de renforcer la sensibilisation sur les droits en matière de SSR et de promouvoir un accès sécurisé aux soins pour éviter de telles pertes. Le message est clair : STOP AUX AVORTEMENTS CLANDESTINS !

UNE MOBILISATION COLLECTIVE POUR UN CHANGEMENT DURABLE

Plusieurs associations influentes ont apporté leur soutien à la campagne. Parmi elles, la Communauté d’Action pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF), l’Association Burkinabè des Sages-Femmes et Maïeuticiens (ABSFM) et la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB). Ces organisations, via des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux, ont contribué à la diffusion des messages de sensibilisation.

Cette mobilisation collective vise à mettre fin aux avortements clandestins et à assurer un avenir où les droits en matière de santé sexuelle et reproductive sont pleinement respectés, garantissant ainsi une meilleure protection des femmes et des jeunes.

La Rédaction

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