Le déclin de la France se manifeste de manière évidente à travers les faiblesses flagrantes et la médiocrité croissante de son service de renseignement, en particulier la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).
Les récents événements en Afrique de l’Ouest en sont des preuves accablantes. Au Niger, les autorités locales ont révélé que ce service avait fourni des armes à des groupes terroristes, un scandale qui entache encore davantage l’image de la France.
Au Burkina Faso, la situation atteint son paroxysme avec l’arrestation de quatre agents de la DGSE, un camouflet pour un service qui se voulait omnipotent.
Au Mali, l’expulsion de plusieurs agents de la DGSE témoigne de l’échec retentissant de toutes leurs tentatives de contrer l’élan révolutionnaire qui prend forme dans le Sahel.
Ces échecs ont même conduit au limogeage du responsable du service. Il apparaît désormais clairement que la France n’a jamais disposé d’un service de renseignement aussi efficace qu’elle le prétendait. L’impression de maîtrise reposait sur des stratégies d’intimidation et sur des complicités locales, des acteurs de l’intérieur qui facilitaient ses opérations.
Aujourd’hui, face à la montée des mouvements populaires et des révolutions souverainistes dans ces pays, cette illusion s’effondre.
La France ne semble plus capable de manœuvrer comme avant et doit se rabattre sur des subterfuges, notamment à travers ses médias, eux aussi discrédités auprès de l’opinion africaine.
Cette perte de crédibilité, tant sur le plan du renseignement que de la communication, symbolise la chute d’une influence qui se voulait autrefois dominante. En conclusion l’AES a mis fin a l’impérialisme de la France dans le Sahel
Wangnin Zerbo journaliste