Le président malien dénonce les atrocités et renouvelle l’engagement régional dans la lutte contre le terrorisme au Sahel
Ouagadougou, 27 Août 2024 – Le président malien, le Colonel Assimi Goïta, a exprimé mardi, dans un communiqué, sa solidarité avec le Burkina Faso, suite aux attaques meurtrières perpétrées par des terroristes dans la région de Barsalogho, au Centre-nord du pays. Cet acte, qualifié d’atrocité, a coûté la vie à plusieurs civils et soldats burkinabè, réunis pour des travaux communautaires.
Dans un message empreint de compassion, le chef de l’État malien a adressé ses sincères condoléances à son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, ainsi qu’au peuple burkinabè. « Au nom du Gouvernement, du Peuple maliens et en mon nom, j’exprime ma profonde compassion et ma pleine solidarité à Son Excellence Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, et mes sincères condoléances au Gouvernement et au Peuple frère du Burkina Faso, durement éprouvés par ces massacres effroyables des hordes de terroristes au service des sponsors étrangers », a déclaré Assimi Goïta.
Les attaques, survenues samedi, ont vu des terroristes tirer aveuglément sur des civils et des militaires burkinabè, causant la mort de nombreux innocents et laissant plusieurs autres blessés. Le président Goïta a tenu à exprimer ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, tout en priant pour le repos éternel des âmes des défunts.
Assimi Goïta a également réitéré l’engagement du Mali à poursuivre la lutte contre le terrorisme aux côtés du Burkina Faso, au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). « Malgré les dures épreuves du moment, rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des États du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de transformer la région en une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de violence croissante au Sahel, où les groupes armés continuent de semer la terreur, mettant à rude épreuve la résilience des États concernés. Les dirigeants de la région, notamment à travers des structures telles que l’AES, cherchent à renforcer la coopération pour contrer cette menace commune.
La Rédaction. Source: AIB
