Aujourd’hui, l’avenir de l’administration publique burkinabè repose entre les mains du peuple. Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, dans son engagement pour un Burkina Faso plus juste et plus prospère, a introduit une dynamique d’amélioration qui pourrait bien transformer profondément le pays.
En mettant en place un mécanisme de dénonciation, il a offert aux citoyens une opportunité sans précédent de contribuer directement à la lutte contre les dérives au sein de l’administration publique. Ce mécanisme, qui prévoit même une rémunération pour ceux qui acceptent dénoncer les mauvaises pratiques au lieu d’en être des complices passifs marque une rupture avec les méthodes du passé et constitue un outil puissant pour l’assainissement de l’administration publique.
Cependant, la réussite de cette initiative ne dépend pas uniquement des actions du gouvernement ou des autorités en place. Elle repose avant tout sur la volonté et la détermination du peuple. C’est maintenant à chaque citoyen, à chaque Burkinabè, de se lever et de prendre part activement à ce combat contre la corruption, le népotisme, et l’incompétence qui gangrènent notre administration publique.
Il ne suffit plus de critiquer ou de se lamenter face aux injustices ; il faut agir, dénoncer, et refuser de fermer les yeux sur les dérives que nous constatons quotidiennement. Dénoncer les mauvaises pratiques n’est pas qu’un acte citoyen, c’est surtout un acte de patriotisme. C’est un devoir moral que nous devons accomplir pour assurer un avenir meilleur à nos enfants et pour que notre administration publique devienne l’instrument de développement et de justice qu’elle doit être.
Chaque dénonciation est une pierre posée à l’édifice de l’intégrité nationale, chaque signalement est un pas vers une gouvernance plus transparente et plus efficace. Mais au-delà de la dénonciation, c’est une véritable prise de conscience collective que nous devons cultiver. Nous devons comprendre que l’administration publique, loin d’être un simple appareil d’État, est un pilier fondamental du bien-être de notre société.
Une administration vertueuse et efficace est la clé pour offrir à nos populations, sur tout l’étendue du territoire, les services publics de qualité qu’elles méritent : une éducation ennoblissant, des soins de santé de qualité et accessible, des infrastructures durables, et une justice équitable.
Pour atteindre cet idéal, il est impératif que chaque citoyen s’engage à être un gardien vigilant de la vertu publique. Il faut que nous soyons intraitables face aux abus, inflexibles face aux détournements, et intransigeants face à l’impunité. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons espérer réaliser notre aspiration à disposer d’une administration publique qui soit véritablement au service du peuple, une administration qui inspire confiance, respect, et fierté.
En somme, l’avenir de l’administration publique, et donc de la nation, est une responsabilité partagée.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso a ouvert la voie en mettant à la disposition du peuple les outils nécessaires pour agir. Maintenant, c’est au peuple burkinabè, de jouer son rôle. Le succès de cette entreprise dépendra de notre capacité à dénoncer constamment les mauvaises pratiques et surtout à nous unir autour de cette cause commune. A faire preuve de courage et de persévérance dans la dénonciation permanente des pratiques néfastes.
Ensemble, nous pouvons construire un Burkina Faso où l’administration publique est à l’image de nos aspirations les plus hautes : vertueuse, efficace, et résolument tournée vers le bien-être de tous.
Wangnin Zerbo