Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays africains, il y a une grosse contradiction paradoxale qui fait le lit de notre asservissement. Pendant des années, beaucoup d’intellectuels et de libres penseurs Burkinabè et d’Africains ont clamé haut et fort que le continent devait prendre ses responsabilités et cesser de blâmer l’Occident pour son sous-développement. Ce discours normalement qui prône l’autodétermination et l’indépendance viendrait de ceux qui aspirent à voir l’Afrique se lever par ses propres moyens.
Cependant, lorsque le capitaine Ibrahim Traoré a décidé à la tête du Burkina Faso, de mener des actions concrètes pour sortir son pays du sous-développement, les réactions de ses mêmes intellectuels et libres penseurs est très paradoxale.
Certains de ceux qui prônaient autrefois l’indépendance et la responsabilité africaine se sont mis à critiquer sa gouvernance, arguant qu’il aurait dû mieux collaborer avec les puissances occidentales. Qu’il est un dictateur, qu’il tord le coup a la démocratie, aux droits de l’homme et a la liberté d’expression.
En foulant au pieds toutes les prouesses de développement qu’il réalise et qui était souhaité par ces mêmes intellectuel dans leur arguments.
Cette contradiction paradoxale soulève une question fondamentale : les vrais obstacles au développement de l’Afrique n’est-ce pas le paradoxe des intellectuels et des libres penseurs qui disent une chose, puis son contraire quant la marche tant souhaitez touche a leurs privilèges et a leur avantages.?!!!?
Le sous développement de l’Afrique c’est justement ces intellectuels qui se cachent derrière un argument hypocrite pour défendre leurs avantages et leurs privilèges que les occidentaux leur garantissent.
Mais une fois que les dirigeants commencent à se défaire de la domination et que leurs privilèges sont touchés, ils sortent de leur cachette pour fustiger cette marche de libération qui est contre leur intérêt d’esclaves de salon.
Preuve qu’en réalité le peuple est plus victime de l’hypocrisie des intellectuels et de l’élite asservie par des intérêts égoïstes que des occidentaux.
Images d’illustration
Wangnin ZERBO, journaliste
