L’Union Africaine, a réunie le Conseil de Paix et de Sécurité le Lundi 14 Aout 2023 à Addis-Abeba en Ethiopie pour statuer sur la situation au Niger. Dans le communiqué final, une « rafale » de décisions a été Adopté par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) lors de sa 1168e réunion sur la situation au Niger :
« Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine décide de suspendre immédiatement le Niger de toutes les activités de l’Union ».
« Nous appelons les États membres de l’Union à s’abstenir de toute action qui donnerait une légitimité au régime illégitime au Niger ».
« Nous affirmons notre entière solidarité avec la CEDEAO pour son engagement en faveur du rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel au Niger ».
« Salue les efforts de la CEDEAO sous la direction de S.E. Bola Ahmed Tinubu, Président de la République fédérale du Nigéria et appelle les États membres à mettre pleinement en œuvre les sanctions imposées par la CEDEAO »
« Condamne sans équivoque le coup d’état militaire du 26 juillet 2023 au Niger »
« Invite la junte militaire au Niger à coopérer avec la CEDEAO et l’UA en vue d’un rétablissement pacifique et rapide de l’ordre constitutionnel »
« Appelle le peuple nigérien à rester calme, à s’abstenir de toute action susceptible d’envenimer la situation »
« Prend note de la décision de la CEDEAO de déployer une force en attente »
En tout état de cause; l’intérêt suprême du peuple nigérien doit être mis au devant de toute solution à la situation que vit le Niger actuel.
Pour Aïchatou Mindaoudou, diplomate et femme politique nigérienne »La démocratie ne doit pas être synonyme de manipulation des votes, de corruption, de népotisme, de clientélisme politique, de passe-droits et d’impunité. C’est seulement à ce prix que les populations se convaincront de la nécessité de la démocratie et y adhèreront massivement. C’est à ce prix que les populations s’investiront et se battront pour défendre leur démocratie, une démocratie de la transparence et de la redevabilité qui répond à leurs aspirations légitimes. C’est le prix à payer, pour une paix durable, le développement et le progrès continu au Niger.«