Idrissa Ouédraogo n’est pas un inconnu dans le domaine de la communication et des médias au Burkina Faso. Analyste de la communication politique et habitué des plateaux de télévision, l’homme a été nommé ce mercredi 31 janvier 2024 par un décret présidentiel à la tête du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Le nouveau président de l’instance de régulation de la communication au public est titulaire d’une Licence et d’un Master 2 en Sciences et techniques de la communication, option journalisme et publicité, obtenus en 2000 et 2002 à l’Ecole française des attachés de presse et professionnels de la communication à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Idrissa Ouédraogo est conseiller entre autres en communication, journalisme et édition, marketing et publicité. Expert en communication, consultant individuel depuis 2021, Idrissa Ouédraogo a également occupé les postes de Directeur général de GURU Communication au Burkina Faso (2007 à 2010), de Directeur adjoint de l’agence DEFICOM au Burkina Faso (2001 à 2006) ou encore d’Assistant en communication au Projet de promotion des exportations agricoles non traditionnelles de Côte d’Ivoire (1999 à 2001).
C’est donc peu de dire qu’il a une parfaite maitrise des outils et technologies de l’information et de la communication.
Le nouveau président du CSC a reçu une distinction honorifique, Chevalier de l’Ordre du Mérite burkinabè, pour ses bons et loyaux services rendus à la nation.
Idrissa Ouédraogo arrive à la tête de l’instance de régulation au moment où l’institution connaît une importante réforme avec l’adoption de la loi organique 041-2023/ALT portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC). Composée de soixante-sept (67) articles répartis dans neuf (9) chapitres, cette nouvelle loi compte plusieurs innovations. Il s’agit notamment de l’élargissement de son champ de compétences et aussi de ses attributions avec la prise en compte des réseaux sociaux.
DCRP/CSC