Le dernier communiqué de la CEDEAO concernant le Burkina Faso confirme qu’elle est davantage un instrument aux mains des dirigeants de la Françafrique plutôt qu’une véritable organisation économique régionale.
Depuis le début, lorsque les pays en transition ont cherché à se libérer de l’influence française voire occidentale, la CEDEAO a été utilisée par la France pour contrer ces mouvements de sortie des pays de son influence.
Cette utilisation persiste malgré les façades d’indépendance maintenues pendant longtemps.
Il est paradoxal de constater que la CEDEAO, initialement créée par des militaires au pouvoir pour favoriser le développement économique de leurs États, a été accaparée progressivement par la France. Elle est devenue un outil de maintien des États membres dans son influence, notamment pour profiter du franc CFA, permettant ainsi à la France de contrôler l’économie des pays consommateurs de cette monnaie.
Aujourd’hui, les décisions partisanes et sans fondement de la CEDEAO l’ont révélée comme un instrument de répression plutôt que de développement, perçue comme telle par les populations locales qui la considèrent comme un syndicat de présidents alignés sur les intérêts français.
Son intervention dans les affaires internes de pays en quête d’une véritable souveraineté, tel que le Burkina Faso à travers des communiqués partisans et politiques, marque le début de son déclin et potentiellement la sortie prochaine des États de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Il est regrettable de constater que de nombreux observateurs qualifient la CEDEAO de syndicat de présidents alignés sur la France, dont le seul objectif est de permettre à ce pays de piller les richesses des États membres.
Il est peu probable que les États de l’Alliance des États du Sahel puissent atteindre une véritable souveraineté et émancipation s’ils restent au sein de la CEDEAO, dirigée par des forces impérialistes qui cherchent à l’utiliser pour entraver le progrès des pays de l’AES.
A BAS LA CEDEAO
A BAS LA FRANCAFRIQUE
A BAS L’IMPÉRIALISME
A BAS LES VALETS LOCAUX
Wangnin ZERBO, journaliste