Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme violent » (PREVI)
Les 26 et 27 Juillet 2023, le consortium Centre Diocésain de Communication (CDC) chef de file et l’Association Jeunesse pour le Développement du Sahel (AJDS) a formé au « Centre monseigneur Louis Durrieux » à Ouahigouya, cent (100) enseignants et encadreurs pédagogiques sur l’éducation à la tolérance et à la non-violence. Il s’agit des éducateurs venus des Régions du Nord et du Centre-Nord, des zones à forts défis sécuritaires.
L’Education, la base de Tout.
Depuis 2015 le Burkina Faso connait une détérioration de sa situation sécuritaire. Cela a fragilisé le tissu social et les économies familiales. Cette fragilité sociale et économique expose la frange jeune de la population aux discours de haine des forces du mal et leur enrôlement dans les groupes armés terroristes. Pour le chargé du projet « PREVI » Mr Seydou SOMMANDE « Pour contribuer à endiguer ce phénomène, nous avons jugé bon d’impliquer les éducateurs à la base, afin qu’ils puissent inculquer des valeurs de paix et de tolérance à la jeunesse afin de lutter contre la radicalisation qui mène à l’extrémisme violent » Il s’agit de couper le mal à la racine. Le constat fait par Mr Thomas d’Aquin SOME, est que « Les enseignants sont des vecteurs de messages, c’est eux que les enfants écoutent et à travers leur enseignement les enfants les prennent pour des modèles. Ce qui fait que, les parler de la fraternité humaine, du vivre ensemble, la tolérance et commencer à inculquer cela dès leur bas-âge ; cela constitue un atout véritable pour construire un monde de paix. » C’est faire la promotion de la paix aux plus jeunes par l’éducation.
L’endiguement.
Cet attrait des jeunes à rejoindre les groupes armés terroristes risque de s’aggraver avec la fermeture des écoles dans certaines localités à forts défis sécuritaires. C’est pour contribuer à endiguer le problème de la radicalisation, de l’extrémisme violent que plusieurs modules ont été développés pendant 48 heures allant dans le sens de la paix. Le consultant en gestion et prévention des conflits, Thomas d’Aquin SOME a pu développer les modules sur l’éducation à la non-violence, la fraternité humaine et l’éducation à la tolérance. Pendant les échanges, les participants ont pu partager leurs différentes expériences sur le sujet.
A l’issue de cette formation les participants s’engagent à mettre les enseignements reçus au profit de leurs Circonscriptions d’Education de Base (CEB).