En réalité, ceux à qui la révolution ne profite pas ont souvent tendance à la dénigrer en la qualifiant de nuisible. Ils sont convaincus que c’est simplement un moyen de leur retirer leurs privilèges pour en favoriser d’autres.
Pourtant, au fond d’eux-mêmes, ils savent que la révolution vise principalement à empêcher les minorités de profiter de la masse.
Aujourd’hui, les anciennes « personnalités » qui avaient autrefois profité des privilèges du pouvoir prétendent que la révolution menée par le capitaine Ibrahim TRAORE n’a engendré que de « nouveaux riches ». En réalité, ils bénéficient des progrès concrets et des initiatives courageuses entreprises au profit de la population…
Cependant, leur regard reste fixé sur la perte de leurs privilèges lucratifs au sommet de l’État, les convaincant que les détenteurs actuels du pouvoir agiront comme eux.
Pourtant, il est impossible de répliquer leur modèle tout en accomplissant des réalisations courageuses pour la souveraineté du peuple, à l’image du capitaine Ibrahim Traoré et de son équipe.
Il est manifeste que les anciens « privilégiés » au pouvoir, experts dans la défense de leurs intérêts personnels, de leur clan voire de leur secte, peinent à comprendre que les Burkinabè peuvent devenir prospères de manière intègre et méritocratique si l’État est géré avec intégrité et valorisation du mérite.
Ainsi, les « déchus » présentent la montée en puissance d’entrepreneurs honnêtes et de Burkinabè qui mettent en avant leurs compétences de manière honnête comme l’émergence de « nouveaux riches », fruit de favoritisme, n’est en réalité qu’une illusion due à leur habitude de créer des richesses par le favoritisme, le clientélisme et le népotisme.
L’évidence demeure : quand le pays est géré avec intégrité et une réelle reconnaissance du mérite, il est indubitable que de nouveaux riches intègres peuvent émerger.
Wangnin ZERBO, journaliste
Verité