Une session placée sous le signe de la transparence et de la rigueur
Les épreuves des concours professionnels 2025 ont officiellement débuté ce vendredi matin à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), sous la supervision du ministre en charge de la Fonction publique, Mathias Traoré. Ce lancement marque une étape décisive dans le processus de sélection des futurs cadres de l’administration publique.
Un concours sous haute surveillance
La première épreuve de cette session concerne le concours d’Inspecteur du travail. Lors de son allocution, le Ministre Mathias Traoré a rappelé les décisions prises lors du Conseil des ministres du 22 janvier 2025, visant à garantir une organisation optimale et irréprochable du processus.
« Nous sommes venus ce matin pour nous assurer que tout se déroule conformément aux dispositions arrêtées. La transparence et l’équité sont au cœur de notre engagement. »
Avec 50 940 candidatures enregistrées, cette édition s’annonce particulièrement compétitive, nécessitant des mesures strictes pour garantir le bon déroulement des épreuves.
Des innovations pour renforcer la fiabilité du processus
Avec 50 940 candidatures enregistrées, cette édition s’annonce particulièrement compétitive. Pour garantir le bon déroulement des épreuves, plusieurs innovations ont été mises en place cette année. Les horaires de composition seront strictement respectés afin d’éviter tout retard ou débordement. Un contrôle rigoureux des numéros de matricule sera effectué trente minutes après le début des épreuves afin d’assurer l’authenticité des candidats. Une gestion optimisée de la liste d’attente a également été mise en place pour éviter toute confusion administrative et tout dépassement du nombre de candidats autorisés.
Des irrégularités signalées et des mesures correctives annoncées
Malgré ces précautions, un incident a été relevé par le ministre : certains candidats ont réussi à s’inscrire après la fermeture officielle des inscriptions. Mathias Traoré a cependant tenu à rassurer en affirmant que des mesures strictes ont été prises pour empêcher ces candidats de composer, garantissant ainsi l’intégrité du processus.
Cette première journée de concours marque donc un tournant décisif dans la gestion des épreuves professionnelles, avec une volonté affirmée des autorités de garantir une sélection rigoureuse, transparente et méritocratique.
KOBUORI Franck José Victor
