La Commission de la CEDEAO exprime sa vive préoccupation face à la dégradation des relations entre le Mali et l’Algérie. Elle invite les deux pays à privilégier l’apaisement et à recourir aux mécanismes institutionnels de règlement des différends.
Une situation préoccupante aux frontières du Sahel
Les récents échanges de communiqués entre la République du Mali et la République Algérienne Démocratique et Populaire ont mis en évidence une montée des tensions diplomatiques entre les deux États. Ces développements, suivis avec attention par les observateurs régionaux, suscitent l’inquiétude de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui appelle à un retour au calme.
La CEDEAO appelle à la désescalade
Dans un communiqué en date du 9 avril 2025, publié à Abuja, la Commission de la CEDEAO, au nom de l’ensemble de ses États membres, fait part de sa « profonde préoccupation » face à la situation. Elle en appelle à la responsabilité des deux parties afin de désamorcer les tensions et d’éviter tout emballement pouvant nuire à la stabilité régionale.
Favoriser le dialogue et les mécanismes institutionnels
Insistant sur la nécessité du dialogue, la Commission exhorte le Mali et l’Algérie à recourir aux mécanismes régionaux et continentaux de médiation et de règlement pacifique des différends. Elle rappelle que la coopération entre les États du Sahel et du Maghreb est essentielle dans le contexte sécuritaire et géopolitique actuel.
La Rédaction
