C’est parce que le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a su garder son calme, maintenir sa sérénité et ne montrer publiquement aucun signe d’affliction suite au massacre de Barsalogho, qu’il a réussi à déstabiliser le plan de l’ennemi. L’ennemi a été contraint de croire que son acte criminel n’avait eu aucun impact sur la détermination du Capitaine à le vaincre.
La panique et le désespoir que l’ennemi cherchait à insuffler dans l’esprit du Capitaine IB pour briser sa force mentale se sont retournés contre lui, grâce à la capacité du Capitaine IB à garder le silence face à ces actes odieux.
Savoir intérioriser sa peine, aussi intense soit-elle, donne de l’ascendance sur l’ennemi. Le silence trouble l’adversaire. Il lui renvoie la panique, la peur et le doute qu’il voulait semer en nous. C’est maintenant à nous de développer cette force que le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a su incarner avec grandeur face à nos ennemis.
Il faut savoir que les premières personnes profondément touchées par les pertes humaines, notamment civiles, sont bel et bien les militaires, ceux-là mêmes qui se battent chaque jour pour protéger la vie sur la terre de notre patrie.
Ainsi, lorsque l’ennemi, acculé et affaibli, commet des actes criminels contre des civils, gardons notre douleur en nous, entre frères et sœurs de la nation, loin des regards extérieurs. Évitons de l’exposer sur la place publique.
Et surtout, ne prononçons pas de paroles accablantes contre nos forces armées. Elles sont notre dernier rempart et surtout qu’elle nous donne des résultats engrangé par sa détermination a reconquérir l’intégrité du territoire.
En cas d’incident, soyons tous solidaires dans la discrétion, aux côtés des familles endeuillées, dans l’intimité, à l’abri des caméras et des réseaux sociaux où l’ennemi guettent le moindre signe d’affliction et de découragement pour l’utiliser contre nous.
C’est là une contribution essentielle à la victoire de nos vaillants soldats, qui se battent nuit et jour pour que vive un Burkina libre et digne.
Nous avons déjà gagné cette guerre. Restons unis jusqu’au bout. Wallaye
Wangnin Zerbo
