L’Alliance des États du Sahel (AES) résiste à tous les assauts impérialistes grâce à une connaissance approfondie des stratégies et des instruments utilisés pour maintenir nos États sous leur domination. Loin d’être de simples actions isolées, ces manœuvres s’appuient sur un ensemble de leviers soigneusement orchestrés :
- Les financements, l’arme invisible du sous-développement
Les impérialistes contrôlent l’économie de nos nations en imposant une dépendance financière à travers des prêts, des subventions et des aides qui, loin d’encourager le développement, maintiennent nos économies dans une léthargie chronique. Chaque financement est un moyen de pression, conditionné à des politiques qui limitent notre souveraineté économique et empêchent la mise en place d’un véritable modèle de développement endogène.
- Les institutions régionales et les ONG internationales, des instruments de blocage
Financées à plus de 90 % par ces mêmes puissances, les institutions régionales sont souvent utilisées pour ralentir ou saboter les projets de développement de nos États. Sous couvert de coopération, elles imposent des directives contraires à nos intérêts et freinent toute dynamique d’autonomie économique et politique. De leur côté, de nombreuses ONG servent d’outils d’influence, infiltrant nos sociétés pour orienter les choix politiques et sociaux en faveur des agendas impérialistes.
- Les OSC, syndicats et partis politiques, des vecteurs de déstabilisation
Les organisations de la société civile (OSC), syndicats et partis politiques sont souvent instrumentalisés pour combattre toute tentative de réforme émancipatrice. Par des grèves, des manifestations et des campagnes de désinformation, ils servent à paralyser nos États dès qu’une politique souverainiste voit le jour. Sous couvert de « défense des droits », ces structures deviennent les fers de lance des intérêts étrangers, empêchant toute avancée réelle vers l’indépendance.
- Les intellectuels et cadres de l’administration, gardiens de l’orthodoxie impérialiste
Dans nos administrations, de nombreux cadres et intellectuels, formés dans les moules idéologiques occidentaux, jouent un rôle central dans la perpétuation de la domination impérialiste. Ce sont eux qui freinent l’exécution des projets de développement en invoquant des normes, des réglementations et des procédures dictées par les institutions étrangères. Ils sont aussi les premiers à défendre bec et ongles les orientations imposées de l’extérieur, parfois même contre les intérêts évidents de leurs propres nations.
- Les médias internationaux et leurs relais locaux, l’usine à narratifs toxiques
Le contrôle de l’information est l’une des armes les plus redoutables de l’impérialisme. Les médias internationaux et leurs relais locaux sont mobilisés pour intoxiquer l’opinion publique et imposer un narratif qui détourne le peuple de sa lutte émancipatrice. À travers des campagnes de diabolisation, ils présentent systématiquement tout dirigeant souverainiste comme un dictateur, un corrompu ou un incompétent, semant ainsi la confusion et la division au sein des populations.
Une fois dévoiler, nous devons les combattre car c’est un devoir de conscience
Aujourd’hui, nous avons identifié et dévoilé ces mécanismes. La connaissance du mode opératoire des impérialistes est une arme essentielle dans notre combat pour la souveraineté. Il appartient désormais au peuple conscient de s’opposer avec fermeté à toutes ces stratégies et d’œuvrer, par tous les moyens, à la concrétisation de notre émancipation totale et irréversible.
L’heure n’est plus à la résignation, mais à la résistance farouche !
Wangnin Zerbo; Journaliste
