Du 21 au 23 janvier 2025, Nouakchott, capitale de la Mauritanie, a accueilli la 5ᵉ Conférence Africaine pour la Promotion de la Paix. Cet événement de portée continentale a rassemblé des dirigeants politiques, religieux et experts pour réfléchir aux défis de la paix et de la réconciliation en Afrique.
Le Burkina Faso, représenté par Jacques Sosthène DINGARA, ministre de l’Enseignement de Base, a captivé l’attention en exposant ses solutions éducatives innovantes. Le ministre a souligné le rôle clé de l’éducation dans la prévention des conflits et la promotion de la cohésion sociale. Depuis plusieurs années, le Burkina Faso intègre dans ses programmes scolaires des modules sur la communication pacifique et la réconciliation. Une approche renforcée par des initiatives telles que les « Clubs Deen Kan », où les enfants apprennent à résoudre les conflits par le dialogue et à vivre ensemble.
Sous le leadership du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le pays redouble d’efforts pour rouvrir les écoles affectées par l’insécurité, avec plus de 2 000 établissements rétablis depuis 2023. L’engagement du Burkina Faso s’étend au-delà de ses frontières, notamment par le biais de la Fondation Karanta, dont le Burkina assure la présidence pour l’année 2024-2026,qui œuvre pour la cohésion régionale en formant les jeunes non scolarisés.
Cette vision éducative novatrice, mise en avant à Nouakchott, réaffirme la volonté du Burkina Faso de bâtir une Afrique unie et stable, où le dialogue et l’éducation sont au cœur des solutions durables pour la paix.
KOBUORI Franck José, Source: DCRP/MEBAPLN
