Au vu de la qualité de ses décisions on aurait pu définir l’AES par : L’Alliance des États Souverains. L’AES, Alliance des Etats du Sahel s’impose aujourd’hui comme une force de rupture, incarnant une véritable émancipation des modèles traditionnels de gouvernance en Afrique de l’Ouest.
Face à une Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui affiche clairement son alignement sur les intérêts des puissances occidentales et son incapacité à répondre aux aspirations profondes des citoyens, l’AES propose une alternative crédible et audacieuse.
L’AES adopte une stratégie d’action qui témoigne d’une volonté ferme de rompre avec la vassalité économique et politique qui a longtemps caractérisé les relations entre les pays africains et leurs partenaires extérieurs.
Cette approche marque une révolution dans la manière dont les affaires régionales sont menées, en recentrant les décisions sur les priorités locales : le bien-être des citoyens, la souveraineté nationale, et le développement économique endogène.
Contrairement à la CEDEAO, qui est manipulée par des puissances étrangères, l’AES met en avant une gouvernance indépendante, transparente et orientée vers les réalités du terrain.
Les décisions prises par les autorités de l’AES se distinguent par leur pragmatisme et leur capacité à répondre aux attentes des populations, là où la CEDEAO a complètement échoué depuis des décennies.
L’une des récentes décisions inédites de l’AES qui affiche sa politique d’ouverture est celle en faveur de la libre circulation des citoyens de la CEDEAO au sein de son espace.
Ce geste courageux et fraternel, met la CEDEAO face à ses contradictions, qui proclamait depuis des années des engagements similaires, les résultats restent invisibles, avec des barrières persistantes à la mobilité et une intégration régionale inexistant.
En agissant ainsi, l’AES ne se contente pas de démontrer sa capacité à passer des promesses aux actes : elle envoie un message fort. Ce choix stratégique symbolise l’importance donnée à l’unité africaine et à la reconnaissance des citoyens comme les véritables bénéficiaires des politiques publiques. En plaçant l’humain au cœur de ses priorités, l’AES révèle les carences structurelles et idéologiques d’une CEDEAO perçue comme déconnectée des réalités locales.
La démarche de l’AES traduit une ambition plus vaste : celle d’une Afrique de l’Ouest véritablement souveraine, solidaire et prospère. Cette vision met en lumière les limites des organisations héritées des modèles post coloniaux et appelle à une refonte complète de la coopération régionale.
L’AES incarne ainsi l’émergence d’une gouvernance plus responsable et tournée vers l’avenir, capable de répondre aux défis d’un continent en pleine émancipation.
Loin d’être une simple alternative, l’AES est une réponse aux attentes des millions de citoyens ouest-africains, souvent oubliés dans les grands débats institutionnels.
Par son audace et sa détermination, elle redonne espoir à une région qui aspire à reprendre le contrôle de son destin.
Si la CEDEAO souhaite rester pertinente dans ce nouvel ordre régional, elle devra nécessairement s’inspirer des choix stratégiques de l’AES et réorienter ses priorités vers les intérêts réels des populations qu’elle prétend représenter.
En somme, l’AES ne se contente pas de remettre en question l’ordre établi. Elle redéfinit les bases mêmes d’une intégration régionale, où l’indépendance et le bien-être des citoyens priment sur toute autre considération.
Une leçon dont la CEDEAO et d’autres organisations africaines feraient bien de s’inspirer.
Wangnin Zerbo