Vers une modernisation de l’état civil au service des populations
Le mardi 3 décembre 2024, la mairie de Gourcy a accueilli le lancement officiel de la digitalisation des registres d’état civil de la commune. Cette initiative, présidée par le Président de la Délégation Spéciale de Gourcy, Téré Bosso Toé Kaba, marque une étape importante dans la modernisation de l’administration locale, en présence du personnel communal et de représentants de la Direction Générale de la Modernisation de l’État Civil (DGMEC).
Un système renforcé pour une gestion efficace
Sous la supervision du Commissaire Principal de Police, Ousmane Diallo Nacanabo, Directeur de l’identifiant unique et de la sécurisation des documents civils à la DGMEC, le projet vise à former les agents à l’archivage numérique. L’objectif est de protéger les documents contre les intempéries et toute forme de dégradation, tout en assurant leur pérennité.
Cette numérisation s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’état civil (SNEC), dont l’ambition est de bâtir un système moderne et sécurisé à l’horizon 2027. Selon M. Nacanabo, cette transformation permettra à terme une délivrance plus rapide des services d’état civil, évitant ainsi les pertes de données.
Des services modernisés et accessibles à tous
Le processus offre des avantages considérables pour les populations, notamment la possibilité de demander des actes d’état civil en ligne. Les services concernés pourront traiter les requêtes et notifier les demandeurs lorsque leurs documents seront prêts. « La numérisation garantit la sauvegarde des registres et facilite leur reconstitution en cas de besoin, tout en assurant la continuité du service public », a souligné le Commissaire principal Nacanabo.
Un projet soutenu par des partenaires internationaux
Cette initiative s’inscrit dans un projet national piloté par la DGMEC, visant à numériser les actes d’état civil de 13 communes burkinabè, dont Gourcy, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. La commune de Gourcy devra numériser 320 510 actes d’état civil. Le Programme fédéral de Coopération Internationale Communale (PCIC) soutient également neuf autres communes et arrondissements, tels que Kombissiri, Tiébélé et les arrondissements n°1, 2 et 3 de Ouagadougou.
Un appel à l’implication et à la rigueur
Lors de la cérémonie, Téré Bosso Toé Kaba a exhorté le personnel communal à faire preuve d’assiduité pour maîtriser les techniques de numérisation, dans l’intérêt des populations.
Cette transformation numérique représente un pas décisif vers une administration plus efficace et plus proche des citoyens, tout en renforçant la sécurité des données et la qualité des services publics.
FLAST