Des réformes ambitieuses pour un avenir sans apatride
Genève, 14 octobre 2024 – La 75e session du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) s’est ouverte au Palais des Nations. Le Burkina Faso, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a présenté les avancées significatives du pays dans la lutte contre l’apatridie, tout en soulignant les défis à surmonter.
Le Burkina faso et la campagne « j’existe » : un engagement actif
Le Burkina Faso a activement participé à la campagne mondiale « J’Existe », visant à éradiquer l’apatridie d’ici 2024. Dans ce cadre, le pays a élaboré un plan d’action national 2017-2024, mettant en place neuf mesures clés, telles que la réforme du Code des Personnes et de la Famille pour mieux intégrer les problématiques liées à l’apatridie et améliorer l’accès aux documents d’état civil. Entre 2017 et 2024, plus de 536 000 actes d’état civil ont été délivrés, et des centres d’état civil secondaires ont été créés dans les zones reculées.
Retour des personnes déplacées : un enjeu majeur pour réduire l’apatridie
Le ministre Traoré a également évoqué les progrès dans la reconquête des territoires affectés par les conflits, permettant à près de 905 000 personnes déplacées de rentrer chez elles, réduisant ainsi le risque d’apatridie.
Des défis persistants face au terrorisme et aux changements climatiques
Cependant, des défis majeurs subsistent, notamment en lien avec le terrorisme et les changements climatiques, exacerbés par la gestion mondiale actuelle. Le Burkina Faso prévoit de poursuivre ses efforts avec un nouveau plan d’action et une adoption législative pour renforcer son cadre juridique.
Un appel à la solidarité internationale
Le Burkina Faso appelle à une solidarité internationale accrue pour combattre l’apatridie et espère des résultats concrets grâce à la nouvelle campagne de l’Alliance mondiale pour la lutte contre l’apatridie lancée durant cette session.
DCRP/MAECR-BE