Ouagadougou; 5 Octobre 2024– Lors d’une récente intervention publique, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Burkina Faso, a fait le point sur l’enquête en cours concernant l’attaque de Barsalogo. Le chef de l’État a souligné que, depuis sa prise de fonction, chaque attaque terroriste fait l’objet d’une analyse approfondie afin de comprendre ce qui a fonctionné ou échoué au niveau militaire. Cette démarche, selon lui, est essentielle pour améliorer la réponse des forces armées face à la menace terroriste.
UNE ENQUÊTE MILITAIRE EN COURS
« Après l’attaque de Barsalogo, il a fallu analyser ce qui s’est passé, ce qui a marché et ce qui n’a pas marché », a-t-il déclaré. Le Présient Traoré a précisé que les autorités militaires se sont rendues à plusieurs reprises sur les lieux pour mener leur enquête, à Barsalogo ainsi qu’à Kaya, et que l’enquête touche à sa fin. Il a assuré que les responsabilités seront clairement établies dans les prochains jours.
DES SANCTIONS IMMINENTES
Le président de la Transition a également indiqué que des sanctions seront prises une fois les conclusions de l’enquête disponibles. « J’attends le résultat du rapport et les sanctions vont tomber », a-t-il affirmé, rappelant que des décisions similaires avaient déjà été prises après d’autres attaques. Il a évoqué la radiation de certains militaires qui avaient manqué à leur devoir, une mesure qu’il n’hésitera pas à appliquer à nouveau si nécessaire.
AMÉLIORER LA RÉPONSE MILITAIRE
Ce processus d’évaluation post-attaque est une pratique systématique sous la direction de Traoré. « Tant qu’on n’arrive pas à le faire, on ne peut pas améliorer la situation », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de tirer les leçons de chaque incident pour renforcer la sécurité nationale.
Alors que le Burkina Faso continue de lutter contre les groupes armés terroristes, cette approche d’analyse et de responsabilisation au sein des forces armées reflète la volonté des autorités de renforcer la discipline militaire et de s’adapter aux défis sécuritaires.
La Rédaction