Ouagadougou, le 16 septembre 2024 – Dans un geste symbolique marquant le renforcement des relations diplomatiques entre le Canada et le Burkina Faso, la nouvelle ambassadrice canadienne, Son Excellence Madame Tina Guthrie, a remis vendredi dernier les copies figurées de ses lettres de créance au ministre burkinabè des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie Traoré.
Cette cérémonie, qui s’est déroulée à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, préfigure la présentation officielle des lettres de créance au Président burkinabè, une étape cruciale dans l’établissement formel de la mission diplomatique de Mme Guthrie.
L’ambassadrice Guthrie a exprimé son enthousiasme quant à sa nouvelle affectation, soulignant son intention de placer son mandat sous le signe de « l’écoute et de l’ouverture au dialogue ». Cette approche vise à consolider une coopération bilatérale vieille de 62 ans, témoignant de la longévité des relations entre les deux nations.
« Je suis honorée d’avoir l’opportunité de servir au Burkina Faso », a déclaré Mme Guthrie, mettant en évidence l’importance que le Canada accorde à ses relations avec ce pays ouest-africain.
De son côté, le ministre Traoré a accueilli chaleureusement la nouvelle ambassadrice, exprimant la satisfaction du Burkina Faso quant à la coopération existante avec le Canada. Il a notamment invité Mme Guthrie à « avoir un esprit d’écoute afin de mieux comprendre la situation au Burkina Faso », ajoutant qu’une meilleure compréhension permettrait d’aider « d’autres à réajuster leur regard » sur le pays.
Cette rencontre intervient dans un contexte régional complexe, marqué par des défis sécuritaires et de développement. Le Burkina Faso, comme plusieurs de ses voisins sahéliens, fait face à une insécurité croissante liée aux activités de groupes armés, une situation qui a des répercussions sur sa stabilité politique et son développement économique.
L’engagement renouvelé du Canada, à travers la nomination de Mme Guthrie, pourrait signaler une volonté de renforcer le soutien à la stabilité et au développement du Burkina Faso. Les observateurs attendent avec intérêt de voir comment cette nouvelle dynamique diplomatique se traduira en termes de coopération concrète, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation et du développement économique.
Alors que le Burkina Faso cherche à naviguer dans un environnement régional instable, le rôle des partenaires internationaux comme le Canada pourrait s’avérer crucial. La nomination de Mme Guthrie et son approche basée sur l’écoute et le dialogue ouvrent potentiellement la voie à une collaboration plus étroite et mieux adaptée aux réalités locales.
La cérémonie de présentation des lettres de créance au Président du Faso, qui suivra prochainement, marquera officiellement le début de la mission de l’ambassadrice Guthrie et pourrait offrir de nouvelles perspectives sur l’orientation future des relations canado-burkinabè.
La Rédaction. Source: DCRP/MAECR-BE