Le premier sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel marque une étape historique dans la quête de souveraineté et d’autodétermination de trois nations ouest-africaines. Pour la première fois, ce rassemblement s’est déroulé sans aucune participation financière ni technique des puissances occidentales, symbolisant ainsi une affirmation claire et nette de leur indépendance réelle.
Cette initiative représente bien plus qu’une simple réunion politique ; elle est le fruit d’une volonté commune de rompre avec le passé colonial et postcolonial caractérisé par une tutelle étrangère souvent paternaliste.
En se libérant de l’influence française et occidentale, ces États du Sahel démontrent leur capacité à définir leur propre destin, à prendre en main leurs affaires internes et à s’unir pour faire face aux défis communs de la région.
Ce sommet est une déclaration audacieuse de souveraineté, un message fort envoyé au monde entier : l’Afrique de l’Ouest est prête à tracer son propre chemin, fondé sur ses propres valeurs, ressources et capacités.
Il s’agit d’un tournant crucial, jetant les bases d’une coopération régionale authentique, indépendante et respectueuse des aspirations de ses peuples.
Ainsi, l’Alliance des États du Sahel incarne l’émancipation totale vis-à-vis des anciennes puissances coloniales et marque le début d’une ère nouvelle où les nations africaines prennent pleinement leur place sur la scène internationale, en tant qu’acteurs autonomes et responsables de leur avenir.
Wangnin ZERBO, journaliste