En mai, le candidat républicain Donald Trump, en lice pour les élections présidentielles américaines du 5 novembre, a vu sa campagne bénéficier d’une dynamique financière importante, avec une récolte de 70 millions de dollars en dons. Ce montant exceptionnel a été principalement accumulé suite à la condamnation récente de Trump concernant des paiements destinés à acheter le silence d’une actrice avant l’élection présidentielle de 2016.
Suite à ce verdict à New York, le magnat de l’immobilier a réussi à récolter plus de 53 millions de dollars en dons en ligne en seulement 24 heures, selon son équipe de campagne. Les fonds collectés seront principalement investis dans la campagne électorale de Trump, avec une priorité sur la publicité télévisée dans quatre États clés : la Pennsylvanie, la Géorgie, l’Arizona et le Nevada.
L’ancien président a prévu de dépenser 100 millions de dollars dans ces publicités, visant à renforcer sa présence et son influence dans ces régions stratégiques. En comparaison, l’équipe de campagne du Président Joe Biden a longtemps maintenu un avantage financier considérable par rapport à celle de Trump. Toutefois, selon un sondage Decision Desk HQ/The Hill, Trump devance Biden de 3 % en Arizona, 3 % au Nevada, 4 % en Géorgie, 2 % en Pennsylvanie et 1 % dans le Wisconsin.
Les deux candidats ont franchi le seuil requis des délégués pour devenir les représentants de leurs partis respectifs, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle confrontation après l’élection de 2020. De nombreux analystes estiment que l’issue de l’élection se décidera dans les États clés, souvent appelés « swing states », qui peuvent basculer d’un camp à l’autre d’une élection à l’autre.
Pierre Andre/Union Afric