C’est ce vendredi 1er mars 2024 que les 6000 délégués venus de plus de 182 pays vont refermer la sixième assemblée des Nations unies pour l’environnement. En attendant la cérémonie officielle de clôture, la journée d’hier jeudi 29 février et celle de ce jour 1er mars, sont consacrées aux déclarations des différentes délégations présentes à Nairobi au Kenya.
De la déclaration du ministre Roger BARO en charge de l’Environnement, lue par Mariame FOFANA, ambassadeur, Directrice générale de la coopération multilatérale au ministère des affaires étrangères , de la coopération régionale et Burkinabè de l’extérieur, le pays des hommes intègres a décliné ses priorités en matière d’environnement .
Du haut de la tribune officielle de cette assemblée, l’ambassadeur Marianne FOFANA a d’emblée mis l’accent sur les défis environnementaux auxquels le monde fait face. « Il s’agit du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, de la pollution, « sans oublier la désertification, la dégradation des terres et des sols, la sécheresse et la déforestation ».
Face à ces défis, l’inaction n’est pas une option car elle détruit la crédibilité et la solidité du multilatéralisme et du système international.
La Bonne vision des autorités de la Transition
<< 𝘓𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢 𝘍𝘢𝘴𝘰 𝘢 𝘢𝘥𝘰𝘱𝘵é 𝘦𝘯 𝘰𝘤𝘵𝘰𝘣𝘳𝘦 2023, 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘥é𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘵𝘴 𝘤𝘩𝘪𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭𝘴 𝘦𝘵 à 𝘭𝘢 𝘨𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘥é𝘤𝘩𝘦𝘵𝘴 𝘤𝘩𝘪𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳𝘦𝘶𝘹. 𝘓𝘦𝘴 𝘕𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘪𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘢𝘤𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘦𝘯 𝘥é𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴 𝘫𝘶𝘳𝘪𝘥𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪é𝘴 à 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘭’𝘢𝘴𝘴𝘪𝘴𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘯𝘢𝘯𝘤𝘪è𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘲𝘶𝘪𝘴𝘦.
𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘵, 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 𝘭𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳𝘴𝘩𝘪𝘱 𝘥𝘦 𝘚𝘰𝘯 𝘌𝘹𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘭𝘦 𝘊𝘢𝘱𝘪𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘐𝘣𝘳𝘢𝘩𝘪𝘮 𝘛𝘙𝘈𝘖𝘙𝘌, 𝘗𝘳é𝘴𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘛𝘳𝘢𝘯𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘊𝘩𝘦𝘧 𝘥𝘦 𝘭’𝘌𝘵𝘢𝘵, 𝘭𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢 𝘍𝘢𝘴𝘰, 𝘢𝘵𝘵𝘢𝘤𝘩é à 𝘭𝘢 𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘳𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘰𝘴é à 𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳 𝘴𝘢 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝘣𝘪𝘦𝘯-ê𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘏𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵é. 𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘭𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘩𝘰𝘭𝘪𝘴𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴, 𝘪𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘳é𝘴𝘰𝘭𝘶𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘯𝘨𝘢𝘨é à 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘳𝘴𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘵𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘥é𝘴𝘦𝘳𝘵𝘪𝘧𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘭𝘢 𝘴é𝘤𝘩𝘦𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘢𝘪𝘯𝘴𝘪 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘥é𝘨𝘳𝘢𝘥𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦𝘴, 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘧𝘢𝘷𝘰𝘳𝘪𝘴𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘳é𝘴𝘪𝘭𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘤𝘭𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘳é𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 é𝘮𝘪𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘨𝘢𝘻 à 𝘦𝘧𝘧𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘳𝘦. >> 𝘢 𝘢𝘧𝘧𝘪𝘳𝘮é 𝘭𝘢 𝘥𝘪𝘱𝘭𝘰𝘮𝘢𝘵𝘦.
Malgré les maintes accords et engagements, les financements multilatéraux restent selon 𝘭𝘢 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘥é𝘭é𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢 𝘍𝘢𝘴𝘰 « 𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘤̧à 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯𝘴 𝘥’𝘢𝘥𝘢𝘱𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘥’𝘢𝘵𝘵é𝘯𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘭𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘪𝘥é𝘳𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘢𝘨𝘪𝘳 𝘮𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘯𝘵, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥é𝘵𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘢𝘮𝘣𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘴𝘪 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘰𝘯𝘴 𝘢𝘵𝘵é𝘯𝘶𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘧𝘧𝘦𝘵𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘭𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘪𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘴 ».
« 𝘈𝘶𝘤𝘶𝘯𝘦 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘳é𝘴𝘰𝘶𝘥𝘳𝘦 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭è𝘮𝘦𝘴 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘮𝘱𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘪𝘢𝘭𝘦. 𝘚𝘦𝘶𝘭 𝘶𝘯 𝘮𝘶𝘭𝘵𝘪𝘭𝘢𝘵é𝘳𝘢𝘭𝘪𝘴𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘰𝘳𝘮é 𝘦𝘵 𝘳𝘦𝘯𝘧𝘰𝘳𝘤é 𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘦𝘯 𝘮𝘦𝘴𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘧𝘢𝘤𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘥é𝘧𝘪𝘴 𝘢𝘶𝘹𝘲𝘶𝘦𝘭𝘴 𝘭’𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵é 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘳𝘰𝘯𝘵é𝘦 » 𝘢 𝘥é𝘤𝘭𝘢𝘳é 𝘭𝘢 𝘥𝘪𝘳𝘦𝘤𝘵𝘳𝘪𝘤𝘦 𝘨é𝘯é𝘳𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘰𝘱é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘮𝘶𝘭𝘵𝘪𝘭𝘢𝘵é𝘳𝘢𝘭𝘦, 𝘳𝘦𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘯𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘳𝘦 𝘙𝘰𝘨𝘦𝘳 𝘉𝘈𝘙𝘖 à 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘜𝘕𝘌𝘈-6.
Notre pays espère de cette sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, l’adoption « de décisions renforçant le multilatéralisme dans le domaine de l’environnement ».
𝗗𝗖𝗥𝗣/ 𝗠𝗘𝗘𝗔