Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a ouvert la deuxième session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2023 de son département, ce jeudi 7 décembre 2023, à Ouagadougou.
Cette session vise à examiner et adopter le programme d’activités 2024 dudit ministère conformément aux dispositions règlementaires.
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a, à l’entame de son propos, salué les efforts fournis par les fonctionnaires de l’Etat pour rendre le service public aux populations sur l’ensemble du territoire, en dépit du contexte sécuritaire difficile.
Rappelant les objectifs de ce CASEM, il a appelé ses collaborateurs à travailler à relever les défis qui se présentent à eux, pour une administration publique encore plus performante et plus résiliente pour le bonheur des usagers/clients.
Il est également revenu sur le contrat d’objectifs assigné à son département ministériel par le Premier ministre qui relève du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et comporte onze actions prioritaires.
Ces actions fondent l’élaboration du programme d’activités 2024 du ministère.
Bassolma Bazié a aussi souligné que le Burkina Faso traverse une situation très difficile qui a entrainé la fermeture, voire la destruction des bâtiments administratifs, le déplacement d’agents publics qui sont contraints d’abandonner leurs postes de travail et parfois des pertes en vie humaine.
Dans un tel contexte, la directrice générale des études et des statistiques sectorielles, Pélagie Kabré, a assuré qu’il n’existe pas de dispositions en la matière dans les textes régissant la fonction publique.
D’où le choix du thème du CASEM : « La gestion des ressources humaines de l’Etat en période de crise : enjeux et perspectives ».
A l’entendre, ce thème commande de revisiter les textes en vue de prendre en compte les situations exceptionnelles que vivent les fonctionnaires de l’Etat.
« Nous avons la loi 081 qui encadre l’ensemble des agents publics, nous voulons la revisiter pour voir s’il y a des dispositions que nous pouvons améliorer pour prendre en compte ces situations exceptionnelles », a-t-elle relevé.
Le thème du CASEM a été également salué par le ministre d’Etat, Bassolma Bazié.
Pour lui, il est question de réinventer la gestion des ressources humaines afin de l’adapter aux réalités du moment pour une intervention efficace même en période de crise.
Pour y arriver, le ministre Bazié a invité ses collaborateurs à des échanges francs afin de poser un bon diagnostic et proposer des pistes de solutions à la présente problématique qui est plus que d’actualité.
« Les textes juridiques, le dispositif institutionnel et organisationnel, les outils de gestion des ressources humaines et doivent être scrutés à la lumière des nouvelles réalités mises en évidence par la crise sécuritaire. Les textes sur la législation de la gestion des ressources humaines en période de crise, en cours d’adoption devraient ainsi contribuer à améliorer la présence de l’Etat sur tout le territoire national », a-t-il déclaré.
Dans ce sens, il a appelé ses collaborateurs et tous les fonctionnaires de l’Etat, à plus d’ardeur et d’abnégation au travail pour que le pays des Hommes intègres reste debout, digne et prospère.
Une minute de silence a été observée pour la mémoire des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), tombés pour la défense de la patrie, et en la mémoire des civils décédés dans les attaques terroristes.
DCRP/MFPTPS