Le Directeur General de l’Energie, Dr Alidou KOUTOU, a présidé le jeudi 26 octobre 2023, l’atelier de validation technique du rapport diagnostic du domaine de l’électrification rurale. Cette activité financée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), dans le cadre du projet National « Africa Minigrids Program (PN-AMP) est initiée par la Direction Générale de l’Energie (DGE). Elle vise à permettre l’élaboration d’une stratégie Nationale de l’électrification rurale afin de mieux cerner ses contours et défis.
Constituée d’une cinquantaine de pages et structurées en six chapitres, la version provisoire du rapport fait ressortir les défis significatifs en matière d’électrification rurale auxquels le pays des hommes intègres est confronté. L’ étude met à nu plusieurs problèmes majeurs liés notamment à la gouvernance dans le secteur, la mobilisation des ressources pour le financement des projets, l’absence de modèles économiques et financiers adaptés, et de dispositifs efficaces de pérennisation des ouvrages en milieu rural. Ce document fait également la part belle au fort potentiel en énergies renouvelables, et à l’intérêt des partenaires techniques et financiers (PTF) pour le domaine de l’électrification rurale.
Dr Alidou KOUTOU a révélé, sur la base des statistiques du département, que « le taux d’électrification en milieu urbain a atteint 86,96% en 2022 contre seulement 5,49% en milieu rural ». Outre l’enrichissement du rapport diagnostic, « il est question de passer en revue les limites du document qui a été proposé afin de l’améliorer avant la prochaine étape qui est l’élaboration de la stratégie nationale de l’électrification rurale assortie d’un plan d’actions triennal » a indiqué Dr Alidou KOUTOU.
Soutenu par le PNUD et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et bâti autour de 4 composantes, le Projet national dans le cadre du Programme de Mini-réseaux pour l’afrique » (PM-AMP) a été lancé le 16 février 2023. Il a un coût global de plus de 2 milliards 194 millions de f CFA et intervient dans 9 localités réparties dans 6 régions administratives au Burkina Faso.
A terme, le projet devrait permettre d’améliorer la viabilité des mini-réseaux verts et faire intervenir les acteurs du secteur privé à travers les projets pilotes au niveau de ces localités.
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