Newton Ahmed BARRY sera-t-il un maillon de la communication des terroristes burkinabè ?!!

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La question taraude l’esprit de bon nombre de burkinabè depuis l’affaire d’enlèvement des femmes à Arbinda. Le gouvernement qui a déployé des efforts dans la recherche et la libération des femmes avec l’appui de l’armée malienne dit être « étonné » de la vitesse par laquelle l’information « détaillée » sur l’enlèvement a été donné en primeur par l’AFP (Agence France Presse) alors que la zone où s’est déroulée les évènements n’est ni physiquement accessible ni téléphoniquement stable.

Mais la question principale : Qui a donné l’information détaillée de l’enlèvement à l’AFP ? Est-ce les ravisseurs ? Est-ce un maillon anonyme de la chaîne de communication de terroristes ? Question !

Ces questions nous ont poussé à chercher à en savoir plus sur les maillons de la chaîne de l’information des terroristes burkinabè. De prime abord nous avons été chercher dans les canaux de communication des groupes armés terroristes que nenni, aucune information sur l’enlèvement des femmes de Arbinda.

Puis nous sommes allés chercher au milieu des médias burkinabè qui ont relayé en vitesse l’information détaillée sur l’événement. Une chose nous tique dans nos recherches sur des informations précédemment diffusées par les groupes armés terroristes dans la zone du Sahel.

Nous tombons sur le fait que l’un des célèbres journalistes burkinabè et ancien président de la CENI semble être un « canal de diffusion » des grandes informations émanant des terroristes depuis l’avènement des militaires au pouvoir.

Sous Damida le dit célèbre journaliste qui semble très crédible dans ces prises de position commence à être très précis sur des informations subversives émanant des groupes terroristes.
Sous Roch Kaboré l’individu a été nommé Président de la CENI et avait perdu toute capacité de dénonciation et de critiques, est-ce un pacte de non agressions?

Tout porte à croire à cela car dès l’arrivée du premier coup d’état qui a déposé le président civil, le célèbre journaliste va maintenant dévoiler un autre pan de sa ligne éditoriale celui de la diffusion des informations subversives émanant des groupes armés avec des précisions sur des faits qu’aucun journaliste ne peut obtenir sans être en contact avec des terroristes.

Première information clairement émanant des groupes armés est diffusée par l’individu en février. L’information qui a retenu notre attention est celle-là : « Il y a une tragédie qui se prépare pour ce soir même à Djibo. Les djihadistes après avoir, toute la journée d’hier jeudi 17 février, bloqué la ville pour défier la junte d’avoir dit qu’elle a neutralisé des centaines terroristes, s’apprête ce soir, l’ultimatum indique 16h, après la prière de ASR, à faire un massacre. Sur place à Djibo, c’est vraiment le désarroi total. Certaines personnes ressources de la ville, souhaitent avoir mandat de la junte pour entamer des pourparlers avec les djihadistes. Cette sollicitation attend une suite qui n’est pas encore parvenue. »

A son temps, cette information a plongé Ouagadougou dans une psychose et a même créé une division entre les soutiens de Damiba à l’époque, qui s’apprêtait à organiser un meeting de soutien.

Après vérification de ces informations précises données par l’individu, il ressort des incohérences et une totale absence de confirmation des personnes ressources et des notables vivant à Djibo et ayant parfois langue avec des membres de groupes armés terroristes.

Pourquoi donc c’est l’individu qui a l’information détaillée d’une situation menée par les terroristes? Mystère et boule de neige.

De nos recoupements et vérification pratique, il ressort que :

Premièrement, aucune personne ressource n’a confirmé avoir le jour du vendredi 18 février, demander une autorisation de négociation avec des groupes terroristes. Alors que l’individu affirme clairement que des personnes ressources de Djibo ont demandé à négocier avec des Djihadiste aux autorités.

Les nobles et les personnes ressources que nous avons contacté et qui sont d’ailleurs les plus influents disent n’avoir pas eu vent de l’intention des djihadistes de perpétrer un massacre et affirme que la ville n’était pas bloqué car les habitants vaguais à leur occupation à l’intérieure de la ville et au alentours.

Deuxièmement, il ressort que le jeudi 17 février date mentionnée par l’individu qu’en réalité les djihadistes ont fait une descente dans les périphéries de la ville pour menacer les habitants en les sommant de déguerpir.

Puis ils sont repartis et ne sont plus revenus le lendemain, alors que l’individu affirme que les djihadistes ont bloqué la ville toute la journée pour défier la junte. Chose que les habitants disent n’avoir pas du tout constatée.

Troisièmement aucune personne ressources et habitants n’a confirmé l’ultimatum de 16h, donné par les terroristes pour perpétrer un massacre. Selon l’individu, les terroristes ont annoncé qu’ils égorgeaient la population et on donné un ultimatum à 16h pour passer à l’acte.

Nous avons contacté une panoplie de personnes ressources, civils, notable, responsables, militaires personne n’a eu vent d’un ultimatum ils disent tous être étonné d’entendre cela car ce vendredi 18 fevrier personne ne sentait une pression des djihadiste sur la ville. Par contre, c’est le jeudi 17 février que des terroristes sont passés menacer les habitants du secteur 1 et se sont repliés pour ne plus revenir.

Au finish notre question est : Pourquoi l’individu diffuse t-il de telles informations subversives infondées et dont il est le seul à détenir. Des informations qui sonnent comme une arme psychologique utilisée pour fragiliser le morale du pouvoir et susciter une dissensions internes contre le pouvoir en place ?? Est-ce en soutien à un groupe terroriste ou est-ce une simple intention de déstabiliser le pouvoir militaire qui a arraché le pouvoir des mains des politiciens dont il fait partie?!

Dans nos recherches une deuxième diffusion d’informations subversives émanant des groupes terroristes avec une description détaillée d’une situation chaotique dans le Nord a été découvert et la suite logique des deux texte est tellement frappant qu’on a l’impression que c’est exactement la suite logique du projet depuis l’affaire de Djibo.

Notre attention a été retenu par cette information :
« A défaut d’avoir voulu régler le problème à Djibo depuis plus de deux mois, les terroristes ont porté le front à Koungoussi, à moins de 100 km de Ouagadougou.(……) Pour la première fois, Djafar Dicko le chef de Ansarul Islam a donné des consignes claires de prêche à ses légions « nous allons fêter Tabaski à Ouagadougou…». (…..) Pour Ouahigouya spécifiquement le message serait celui-là: « le ramadan à Ouahigouya et la Tabaski à Ouagadougou… » Est-ce une réponse au message du président Damiba sur son délai de 5 mois ? La Tabaski, s’il plaît à Dieu, c’est en juillet. »

Ici c’est la dernière phrase qui à d’abord retenu notre attention. La réponse au président Damiba. Une réponse que l’individu est porteur, une réponse qui n’est pas diffusée dans les canaux de communication conventionnelle mais se transmet aux autorités burkinabè par le biais de ce célèbre journaliste, fait t’il donc partir de la chaîne de communication?

Au vue des informations précises données, nous avons fouillé par tous les moyens pour trouver la source qui certifie que le chef terroriste qui opère au Burkina à effectivement donné les consignes citées par le journaliste. Nous avons tenté de rentrer en contact avec lui en vain. Les consignes ont été données à qui?!

Comment et quand ? Ces réponses ont été introuvables auprès des personnes ressources influentes du Nord qui sont parfois en contact avec les terroristes. Est-ce à dire que le journaliste Newton Ahmed BARRY a des connexions avec des responsables terroristes qui compte sur sa participation dans leur guerre avec la diffusion d’informations subversives??.

Les affirmations de l’individu dans les cas que nous avons pris ont besoin d’être tirées au clair par la justice car nos recherches et fouilles concluent que de deux choses l’une. Soit Newton Ahmed BARRY fait partie d’un réseau politique qui tente par la diffusion d’informations subversives infondées à créer une psychose sociale et pousser la population à se débarrasser ou à ne pas soutenir les efforts de l’armée au pouvoir.

Soit le journaliste est un maillon de la chaîne de communication des groupes terroristes opérant au Burkina Faso dont la mission est de diffuser sous couvert de sa position sociale des informations subversives.

Pour l’affaire de l’enlèvement des femmes la manière dont l’information a été remontée au niveau des médias occidentaux, les soupçons tournent sur la chaîne d’information subversive des groupe armé terroristes qui semble bénéficier du soutien d’un vaste réseau politique international.

En témoigne les réactions en chaîne suscitées par une affaire qui au début semble moins accablante que certaines situations ou des centaines de civils ont été massacrés de sang froid sans susciter autant de réaction des politiques et de la communauté internationale.

Le ministre de communication porte parole du gouvernement dira à la presse après que l’armée burkinabè appuyé par l’armée malienne ai pu détecté et libérés les victimes du rapt commis à Arbinda 6 jours plus tôt:
« On a été surpris de recevoir et d’avoir des remontées d’informations de sources venant de l’extérieur du Burkina et de certains médias occidentaux notamment qui tout de suite avançaient des chiffres et en savaient davantage sur les circonstances de l’enlèvement dans une zone où l’accès aujourd’hui est difficile et les réseaux de téléphonie dans la zone ne sont pas des plus fiables (…). Ce qui nous a paru assez suspect », affirme Jean-Emmanuel Ouédraogo, Porte parole du Gouvernement.

Les éléments confirment clairement que le journaliste est sans doute un des maillons de la chaîne de communication des terroristes burkinabè et d’être un membre d’un vaste réseau politique international qui veille à ne pas perdre le contrôle des pays du Sahel tel le Mali, le Burkina et le Niger.

Les sorties récentes du journaliste Newton Ahmed BARRY donnent des preuves qu’il est vraisemblablement engagé à faire tomber le pouvoir militaire par des informations subversives et plein de vindictes.

Pendant que nous traitons ces lignes, nous pensons que le journaliste Newton Ahmed BARRY devrait être entendu par la justice sur ces affirmations tendancieuses et vraisemblablement complices d’un réseau de déstabilisation.

Keela de Goumbi,
journaliste d’investigation
Pour Afrique confidentiel
confidentialite@gmail.com

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