DES SANCTIONS DESAPOINTEES.
Après les sanctions prises contre le Niger par les organisations sous régionales africaines l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont fait des communiqués sur la situation qui prévaut au Niger. Tous ces communiqués ont été lus ce 31 Juillet 2023 dans les différents Journaux télévisés de ces pays. Le Burkina Faso et le Mali ont fait un communiqué conjoint (Communiqué conjoint N°1)
LE PANAFRICANISME EN MARCHE ?
Par ces différents communiqués on retient que tous les gouvernements burkinabè, malien et guinéen sont contre les sanctions prises contre le Niger et ils sont solidaires au peuple nigérien. Ils refusent donc d’appliquer ces sanctions. Ils ne trouvent pas l’intervention militaire au Niger comme la bonne option, au contraire elle peut créer le chaos dans la sous-région ouest-africaine.
Les trois pays invitent aussi la CEDEAO à se pencher plus aux problèmes réels des populations au lieu de vouloir ramener coûte que coûte au pouvoir un président déchu. Quant à la Guinée dans son communiqué N°002/CNRD/2023, invite la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments. La Guinée souligne qu’«une intervention militaire contre le Niger entraînerait de facto la dislocation de la CEDEAO. De même, les peuples frères du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée aspirent à plus de reconnaissance et de respect de leur souveraineté ».
Une intervention militaire au Niger est considérée par Le Burkina Faso et le Mali comme une déclaration de guerre à leurs pays et cela signifie du même coup leur retrait de la CEDEAO. Ces deux pays invitent la population à se tenir prête en vue d’apporter main forte au peuple nigérien.
Très détaillé cher ami